Ma Vie avec l'Esprit
Francine Docla originaire du Bénin a grandi dans une famille nombreuse. Sa mère lui a fait connaître très tôt le monde des affaires et du commerce, quand son père était souvent absent pour son travail. Mariée et ayant deux enfants, elle vit actuellement à Bastia où elle dirige un salon de coiffure. N'ayant pas fait de grandes études, l'écriture est pour elle une révélation et un génial bouleversement.
Après 15 ans de vie à Troyes, de multiples formations en coiffure et onglerie, Francine exerce aujourd'hui à Bastia dans son nouveau salon, accueillant, spacieux et élégant.
Extrait de "Ma Vie avec l'Esprit" :
<<Ce matin là vers 9h du matin, une fois que mon mari et moi, on a eu fini d'installer le stand, en attendant que les clients arrivent, je me suis assise dans le camion en laissant mon mari surveiller le stand. Et comme d'habitude je fais quelques respirations de méditation pour me détendre, car dans ma folie, j'avais des palpitations et donc je me détends pour calmer mon cœur et patienter.
Mais ce jour là, je sentais que je n'allais pas bien; j'étais fatiguée, ou pas bien réveillée. On va dire que j'étais dans les "vapes"; j'avais alors décidé de m'allonger un peu dans le camion. Mais j'étais toujours bizarre, c'est comme si je rêvais les yeux ouverts, je sentais que quelque chose n'allait pas bien en moi; puis soudain quelque chose me pousse à me mettre à écrire toutes les paroles qui me couraient dans la tête, et qui retentissaient à mes oreilles et me donnaient des conseils ou prêchaient sur la vie du maître Jésus ou m'inspiraient des réflexions psychologiques, sur la façon dont j'aimerais vivre ma vie, ou voir ma vie se dérouler sur terre.
Je me suis dis "sûrement c'est un rêve", ou c'est la fatigue qui me faisait halluciner, ou se sont mes palpitations, ou encore c'est peut-être une crise que je faisais; je continuais de faire comme si c'était une illusion, puis subitement j'ai sentis comme si mon corps était endormis et que quelqu'un d'autre a pris ma place.
Sans que vraiment je m'en rende compte je me suis mise à écrire sans arrêt sur mon galaxy-note. Pendant plus de deux heures, je ne suis pas sortie du camion, régulièrement mon mari me demandais si tout se passait bien et si je me sentais bien. Je lui répondais que tout va bien tout en continuant à écrire sans le mettre au courant de ce qui se passait en moi. Ce jour là, comme par hasard je n'ai pas eu de monde sur le stand du marché, ce qui m'a permis de rester en contact toute la mâtiné avec ce qui se passait en moi...>>
Francine Docla
Abla'hair studio
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